George Orwell (vrai nom: Eric Blair) nait en 1903 en Inde, dans une famille anglaise bourgeoise, et meurt en 1950 à Londres. Contemporain des deux guerres mondiales, événements avec quelque peu de retentissements, cet auteur, marqué à vie et très engagé, choisira comme thème pour ses romans, surtout 1984, les totalitarismes que ce début de siècle voit fleurir. Contre les dictatures et l'impérialisme, il prône la justice sociale et le socialisme.
C'est en 1949 qu'est écrit 1984. On peut en déduire assez aisément que le roman offre une vision future de l'auteur sur le monde (et quelle vision...!), c'est presque de la science-fiction.
"Big Brother is watching you": cette figure principale du roman nous suit à la trace, et est l'allégorie inexistante mais éternelle d'un Parti qui n'est là que pour régner sur un peuple soumis, sous surveillance perpétuelle. On y suit Winston Smith, un petit membre du Parti extérieur chargé de corriger des journaux. Ce petit bonhomme va en voir des vertes et des pas mûres... La révolte que l'on ressent à la lecture de ce livre est cultivée jusqu'aux dernières pages... 1984 raconte le fonctionnement d'un système totalitaire "parfait", aux rouages bien huilés, régit par la redoutable "Police de la pensée".
Le livre nous décrit un monde divisé en trois pôles, l'Eurasia, l'Estasia et l'Océania, luttant l'une contre l'autre en un simulacre de guerre éternelle, et utilisant ce prétexte de guerre pour mieux asservir les habitants, contrôler leurs pensées, justifier la pénurie permanente dans laquelle ils vivent (pas de vrai sucre mais de la saccharine, pas de vrai tabac, ni de vrai chocolat, alors que, comme on s'en doute, à un moment dans le roman, on voit bien que les membres imminents du Parti ont le luxe et l'abondance, des cigares, des aliments de qualité, etc).
Dans cet état, tout est contrôlé, à l'aide d'écrans disposés un peu partout, qui envahissent jusqu'à l'intérieur des maisons des habitants, les enregistrant et les regardant dans leur intimité. Ce livre traite de tous les aspects terribles du totalitarisme, du contrôle des pensées, de la dénonciation, du lavage de cerveau de la jeunesse (imaginez un peu, une fille dénonce même son père qui, dans son sommeil, évoque une vaguement une idée qui relève du "crimpensée"! Sales gosses! Vraiment, ils sont insupportables pendant tout le livre...), de la réduction du langage pour mieux abrutir les masses, les empêcher de penser au maximum, de la propagande incessante ("BigBrother is watching you" à tous les coins de rue, les célébrations données régulièrement, la "Semaine de la Haine"), le culte voué au Parti, qui n'a jamais tort, qui est exemplaire en tout, etcetc, la falsification des informations avec censures, déni du passé, ouvertures des lettres du courrier privé, la disparition des personnes dont les opinions sont divergentes à celles du Parti (rien que le fait de penser contre le Parti est un crime...!), et leur torture.
J'oublie sûrement d'autres thèmes encore, mais ce sont là les principaux qui me viennent. Tout doit être contrôlé. Même les instincts et pulsions humaines souhaitent être abolies, jusqu'au désir sexuel, qui doit devenir un "devoir pour le Parti"!
Un roman facile à lire qui décrit bien le quotidien dans une dictature...
C'est en 1949 qu'est écrit 1984. On peut en déduire assez aisément que le roman offre une vision future de l'auteur sur le monde (et quelle vision...!), c'est presque de la science-fiction.
"Big Brother is watching you": cette figure principale du roman nous suit à la trace, et est l'allégorie inexistante mais éternelle d'un Parti qui n'est là que pour régner sur un peuple soumis, sous surveillance perpétuelle. On y suit Winston Smith, un petit membre du Parti extérieur chargé de corriger des journaux. Ce petit bonhomme va en voir des vertes et des pas mûres... La révolte que l'on ressent à la lecture de ce livre est cultivée jusqu'aux dernières pages... 1984 raconte le fonctionnement d'un système totalitaire "parfait", aux rouages bien huilés, régit par la redoutable "Police de la pensée".
Le livre nous décrit un monde divisé en trois pôles, l'Eurasia, l'Estasia et l'Océania, luttant l'une contre l'autre en un simulacre de guerre éternelle, et utilisant ce prétexte de guerre pour mieux asservir les habitants, contrôler leurs pensées, justifier la pénurie permanente dans laquelle ils vivent (pas de vrai sucre mais de la saccharine, pas de vrai tabac, ni de vrai chocolat, alors que, comme on s'en doute, à un moment dans le roman, on voit bien que les membres imminents du Parti ont le luxe et l'abondance, des cigares, des aliments de qualité, etc).
Dans cet état, tout est contrôlé, à l'aide d'écrans disposés un peu partout, qui envahissent jusqu'à l'intérieur des maisons des habitants, les enregistrant et les regardant dans leur intimité. Ce livre traite de tous les aspects terribles du totalitarisme, du contrôle des pensées, de la dénonciation, du lavage de cerveau de la jeunesse (imaginez un peu, une fille dénonce même son père qui, dans son sommeil, évoque une vaguement une idée qui relève du "crimpensée"! Sales gosses! Vraiment, ils sont insupportables pendant tout le livre...), de la réduction du langage pour mieux abrutir les masses, les empêcher de penser au maximum, de la propagande incessante ("BigBrother is watching you" à tous les coins de rue, les célébrations données régulièrement, la "Semaine de la Haine"), le culte voué au Parti, qui n'a jamais tort, qui est exemplaire en tout, etcetc, la falsification des informations avec censures, déni du passé, ouvertures des lettres du courrier privé, la disparition des personnes dont les opinions sont divergentes à celles du Parti (rien que le fait de penser contre le Parti est un crime...!), et leur torture.
J'oublie sûrement d'autres thèmes encore, mais ce sont là les principaux qui me viennent. Tout doit être contrôlé. Même les instincts et pulsions humaines souhaitent être abolies, jusqu'au désir sexuel, qui doit devenir un "devoir pour le Parti"!
Un roman facile à lire qui décrit bien le quotidien dans une dictature...
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