Film français dont la réalisatrice est Léa Fehner, sorti en mars 2016. Drame de 2h16. Retours.
L'histoire s'articule autour d'une troupe de théâtre itinérante, sous l'emprise de son créateur, un vieil homme (vraiment) tyrannique. Le film vagabonde, il ne tourne pas autour d'une histoire particulière, mais illustre le quotidien de la troupe, entre la représentation et les masques, et leurs conflits internes.
Dans le film, le temps est élastique. Les scènes où il ne se passe rien sont très longues, très pénibles, le début et la fin du long-métrage, notamment, alors que les moments d'actions sont vraiment top, poussés à l'extrême, très exubérants, très intenses, au point de provoquer des situations à la limite de l'absurde, très drôles. C'est tout ou rien!
La réalisatrice met bien en scène les sentiments de l'âme humaine. Un exemple qui me vient brutalement à l'esprit est le moment entre la femme du chef de la troupe et un homme de passage, lorsque ces deux là sont tous les deux seuls dans la cammionette... Les rires, le silence gêné, la séduction maladroite... L'ambiance, sombre, un peu glauque, est retransmise à la perfection, au point que nous-mêmes, spectateurs, nous sentons gênés par la scène, pressés qu'elle se termine.
Les personnages sont bas, grossiers, brutaux; ils s'engueulent tout le temps. L'un n'a rien de mieux à faire que d'expliquer à des enfants ce qu'est la sodomie, quand il ne met pas aux enchères une femme délaissée par son mari, tandis que ledit mari réagit de façon excessivement violente lorsqu'il apprend l'adultère de sa femme, ou tout simplement lorsqu'il parle à sa troupe. L'humiliation est présente. Aussi, je trouve un peu étrange la fin du film, qui se termine sur une naissance, une réconciliation un peu facile, qui tranche avec tout ce qu'on a pu voir durant tout ce film.
L'histoire s'articule autour d'une troupe de théâtre itinérante, sous l'emprise de son créateur, un vieil homme (vraiment) tyrannique. Le film vagabonde, il ne tourne pas autour d'une histoire particulière, mais illustre le quotidien de la troupe, entre la représentation et les masques, et leurs conflits internes.
Dans le film, le temps est élastique. Les scènes où il ne se passe rien sont très longues, très pénibles, le début et la fin du long-métrage, notamment, alors que les moments d'actions sont vraiment top, poussés à l'extrême, très exubérants, très intenses, au point de provoquer des situations à la limite de l'absurde, très drôles. C'est tout ou rien!
La réalisatrice met bien en scène les sentiments de l'âme humaine. Un exemple qui me vient brutalement à l'esprit est le moment entre la femme du chef de la troupe et un homme de passage, lorsque ces deux là sont tous les deux seuls dans la cammionette... Les rires, le silence gêné, la séduction maladroite... L'ambiance, sombre, un peu glauque, est retransmise à la perfection, au point que nous-mêmes, spectateurs, nous sentons gênés par la scène, pressés qu'elle se termine.
Les personnages sont bas, grossiers, brutaux; ils s'engueulent tout le temps. L'un n'a rien de mieux à faire que d'expliquer à des enfants ce qu'est la sodomie, quand il ne met pas aux enchères une femme délaissée par son mari, tandis que ledit mari réagit de façon excessivement violente lorsqu'il apprend l'adultère de sa femme, ou tout simplement lorsqu'il parle à sa troupe. L'humiliation est présente. Aussi, je trouve un peu étrange la fin du film, qui se termine sur une naissance, une réconciliation un peu facile, qui tranche avec tout ce qu'on a pu voir durant tout ce film.
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