Saint Exupéry, 1900 - 1944, est un aviateur et écrivain français, qui se fait connaître en publiant Vol de nuit, Courrier sud. Il publie ce livre en 1939. Il a contribué également à ouvrir de nouvelles voies en Argentine, afin de livrer le courrier. Il disparait en mer avec son avion en 1944, et la carcasse de sa machine ne sera retrouvée qu'en 2000... Humaniste, il véhicule une morale basée sur sa croyance dans la grandeur de l'homme.
Je ressors de cette lecture profondément méditative...
Ce livre est d'une poésie émouvante, et la philosophie sensée qui s'en dégage m'a laissée toute pensive. On sent l'optimisme et l'humanisme profonds de l'auteur, et sa vision de la vie qu'il nous offre dans ces quelques centaines de page est un cadeau. A travers une série d'histoires autobiographiques plus ou moins vraies ou embellies, nous découvrons la force des relations humaines, de la solidarité, de la responsabilité.
Tout est merveilleusement bien décrit, et, alors qu'il est perdu dans le désert, n'ayant rien avalé depuis deux jours, le bonheur infini qu'il trouve dans une moitié d'orange, dans ce fruit qu'il n'attendait plus, m'a poussé dans certaines vallées de réflexion. Les problématiques qu'il soulève font prendre conscience : l'homme enlisé dans son quotidien, à l'abri de tout besoin, vit-il vraiment? Est-il heureux? Nous avons étouffé le Mozart qui était en nous...
J'ai beaucoup aimé la référence au petit prince, alors que, marchant dans le désert, cet aviateur perdu croise le chemin d'un fenech, qu'il nomme "renard"... On se souviendra aussi de Mermoz et Guillaumet, ses deux compagnons des airs, et la célèbre phrase de ce dernier : "Ce que j'ai fait, nulle bête n'aurait pu le faire".
Un très beau morceau de littérature, un texte lyrique à croquer à pleines dents!
Je ressors de cette lecture profondément méditative...
Ce livre est d'une poésie émouvante, et la philosophie sensée qui s'en dégage m'a laissée toute pensive. On sent l'optimisme et l'humanisme profonds de l'auteur, et sa vision de la vie qu'il nous offre dans ces quelques centaines de page est un cadeau. A travers une série d'histoires autobiographiques plus ou moins vraies ou embellies, nous découvrons la force des relations humaines, de la solidarité, de la responsabilité.
Tout est merveilleusement bien décrit, et, alors qu'il est perdu dans le désert, n'ayant rien avalé depuis deux jours, le bonheur infini qu'il trouve dans une moitié d'orange, dans ce fruit qu'il n'attendait plus, m'a poussé dans certaines vallées de réflexion. Les problématiques qu'il soulève font prendre conscience : l'homme enlisé dans son quotidien, à l'abri de tout besoin, vit-il vraiment? Est-il heureux? Nous avons étouffé le Mozart qui était en nous...
J'ai beaucoup aimé la référence au petit prince, alors que, marchant dans le désert, cet aviateur perdu croise le chemin d'un fenech, qu'il nomme "renard"... On se souviendra aussi de Mermoz et Guillaumet, ses deux compagnons des airs, et la célèbre phrase de ce dernier : "Ce que j'ai fait, nulle bête n'aurait pu le faire".
Un très beau morceau de littérature, un texte lyrique à croquer à pleines dents!
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