Salut la compagnie ! Me voici de retour après un temps d'absence relativement conséquent mais assez négligeable si on le rapporte à la durée totale de vie d'un être humain. Un mois de non-article, après tout, ce n'est pas la fin de la fin. La seule conséquence sera une suite de cinq articles voire plus (mais je pense pas) publiés dans le même jour. Mais je le sais, pour votre plus grand bonheur, évidemment.
Alors je démarre fort avec le fameux Lolita de ce cher écrivain russe Nabokov...
Alors je démarre fort avec le fameux Lolita de ce cher écrivain russe Nabokov...
Alors pour dire franchement, je n'ai PAS DU TOUT aimé ce livre. Premièrement, que de longueurs ! Que de passages où ma concentration défaillante a tout bonnement lâché l'affaire pour voguer sur des pensées sans rapport aucun avec le texte ! Que de rappels à l'ordre, d'imprécations agressives pour m'obliger à relire ces lignes que mes yeux avaient parcourues sans que l'information contenue en elles n'atteignent mon lobe pariétal ! Euh... là c'est moi qui vais vous égarer ;)
Bref, alors pour taper un petit mot sur l'auteur : cet américain d'origine russe est né en 1899 et mort en 1977 (j'adore ses dates de naissance et de mort, elles vont trop bien ensemble). Né à Saint Petersbourg en Russie, il voyage un peu partout, passant même et surtout par Paris, avant d'émigrer aux US. Sa notoriété atteint un point culminant à la publication de Lolita, qui fait un véritable scandale (sans dec, vu le sujet, mais on en parle plus bas). D'autres y trouvent au contraire un sacré chef d'oeuvre, et d'ailleurs ledit livre fera l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques.
L'histoire est celle d'un homme un peu névrosé, professeur, dont la caractéristique majeure est certainement cette attirance perverse envers ce qu'il décrit comme des "nymphettes", c'est à dire des fillettes de 9 à 12 ans, donc oui, on peut le dire plus explicitement, cet homme est juste un gros pédophile. Nous voilà donc embarqué, nous pauvre lecteur, dans les aventures amoureuses un poil malsaine de cet homme qui aime les enfants. La couleur est donnée.
Ce qui est intéressant malgré tout dans cette lecture, c'est que le fait d'adopter le point de vue d'un pervers nous le fait passer pour presque humain. La plume savante et poétique de l'auteur (malgré des longueurs horriiiiibles......) est, je dirais, aussi moelleuse qu'un gâteau au yaourt bien fait, si bien que l'on ressent les émotions du protagoniste, on comprend ses motivations. Parler d'un thème dérangeant avec autant de délicatesse, c'est d'un toupet ! Ce paradoxe, ainsi que le fait de rentrer dans l'univers intime du pédophile permet de nous le rendre humain... c'est sûrement ce qui fait que ce roman est considéré comme une réussite, malgré les nombreuses controverses.
Pour autant, je n'ai pas aimé cette lecture, et le livre va rejoindre Emmaüs ou une autre bibliothèque d'adoption sans tarder!
Vladmir avait-il quelque chose à confesser? 😏
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