La huitième couleur de Terry Pratchett

Hello!

Comme vous avez pu voir, le Medline de neurologie demande une part exigeante de mon temps, aussi mes heures de lectures pur jus sont-elles considérablement réduites, et par voie de conséquence, la fréquence des articles relatives à celles ci.

Mais bon, on s'en fiche un peu! L'article donc.

Aujourd'hui, je vous introduit aux Annales du Disque-Monde, série composée de plus d'une trentaine de livres (*_*). Un petit mot sur l'écrivain: c'est un britannique, né en 1948, mort il y a peu, en 2015 paix à son âme, il rencontre le succès avec ce premier tome paru en 1983. Il parait que c'est le second auteur le plus apprécié par les anglais, derrière J.K.Rowling... Comme quoi, la fantasy, on a beau la railler, c'est quand même un genre plus porté que bien d'autre à éveiller l'amour des gens... (c bo)


Alors, je vais être honnête... Je n'ai pas réussi à venir au bout de ce tout premier tome de 40 livres. Je suis totalement hermétique au style de Terry. L'écriture en elle-même, juste la forme, est juste insupportable; il y a très peu de métaphores, de belles phrases, très peu de littérature en somme. Je n'ai pas du tout aimé ce style trop terre-à-terre. Premier point de taille. Peut être que j'attribue trop d'importance à ça mais malheureusement, le reste du livre n'aide pas du tout à rattraper ce mauvais pas...

Passons maintenant au scénario...

Clairement, Terry fait dans son roman une parodie, une caricature de la fantasy. L'idée en elle-même est bonne. On se moque des héros blasés qui, à force de sauver de jeunes vierges en détresse, en ont fait un gagne-pain quotidien, on esquisse quelques sourires face à la pertinence de certaines remarques glissées par l'auteur, devant les caractères très stéréotypés de chaque personnage, et même devant l'absurdité des situations dans lesquels nos "héros" (anti-héros plutôt) sont confrontés. C'est une histoire très loufoque, sans description, quelques dialogues, beaucoup beaucoup d'action, et ça part vraiment dans tous les sens. 

On peut aussi voir une satyre de la société à travers Deuxfleurs, le héros ridicule, le touriste qui vient visiter le monde et ne se sent jamais impliqué, jamais en danger à cause de sa qualité de touriste. On remarque aussi, dans le nom des dragonniers, une allusion très drôle aux Dragons de Perne de MacCaffrey. 

Même si j'ai arrêté ma lecture aux 3/4 car je ne voyais pas l'intérêt de continuer une histoire aussi saugrenue, ayant compris l'intention de l'auteur en écrivant cette longue série, je peux quand même conseiller aux fanas de fantasy d'aller y jeter un coup d'oeil, histoire de mettre un peu de distance dans la perception de ce genre qui se prend souvent trop au sérieux.

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