Me voici enfin parvenue au bout de ce long roman de 600 pages ! Long, vraiment? Eh bien sans le cacher oui, certains passages pourraient être écourtés, mais si on supprimait toutes les descriptions des sentiments subis par l'héroïne, il ne resterait plus grand chose du livre...
Charlotte Brontë, tout d'abord. Ma grand mère disait que c'était une vieille fille qui n'avait rien connu, et qui, pour substituer à sa solitude, écrivait des romans sentimentaux...
Quoiqu'il en soit, le livre, bien que long, est agréable à lire. Je me suis beaucoup étonnée devant le caractère presque "parfait" de Jane Eyre, sa vertu est vraiment sans pareille. Bonne, douce, gentille, franche, intelligente, loyale, généreuse, volontaire... encore heureux qu'elle soit laide sinon elle me serait apparue bien trop parfaite!
Nous voilà donc en train de suivre les aventures de cette jeune orpheline, enfin, surtout l'aventure de ses amours et de sa quête d'indépendance (un poil) obstinée. On peut presque voir de la fierté dans son refus de toute aide matérielle et financière. Elle ne veut vivre qu'à ses seuls dépends, j'imagine que c'est une nouvelle façon de penser pour l'époque, où les femmes devaient encore être emprisonnées dans les corsets et les conventions. L'un dans l'autre une lecture agréable, bien qu'on atteigne des sommets de romantisme avec des louchées de coeurs débordants et des sentiments purs et loyaux à n'en plus finir. Le scénario aussi est agréable, avec quelques éléments originaux. Etrangement, un certain réalisme est décrit dans les traits physiques des personnages, dans la séquence de pauvreté et de mendicité, dans l'orphelinat... Un réalisme des caractères humains, de l'égoïsme qu'on retrouve à la fois dans la tante de Jane et dans les visages fermés des villageois qui lui refusent toute aide.
Bref, à lire, on peut apprendre des choses! En prime c'est bien écrit ;)
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