La découverte de l'année...!
Le genre de découverte qui fait totalement changer d'habitudes de vie.
Qui fait prendre conscience.
L'autre jour, je ne sais par quelles divagations internet, je me suis retrouvée sur un blog parlant du minimalisme. Un courant qui véhicule une façon de vivre à l'antipode de ce que veut la société de consommation: vivre avec uniquement les choses qui nous sont utiles. Oui. C'est ça. Le slogan? Less is more. Quelque chose qui se traduit très mal en français, mais dont on saisit l'idée générale!
En lisant ces lignes, j'ai appris que le minimaliste vivait uniquement avec les objets qui avaient une utilité démontrée (par le genre d'objets que l'on garde avec le "au cas où" en tête, et qu'en fin de compte on laisse pourrir pendant dix ans dans le placard) ou une valeur affective très forte (un ou deux livres qui nous ont marqué, un tableau, que sais-je... en tout cas, il ne s'agit pas des cadeaux de tata Georgette que l'on conserve plus par scrupule culpabilisant que par joie de posséder).
Et là, j'ai eu une petite pensée confuse pour le capharnaüm catastrophique de ma chambre: parmi tous ces objets qui trônent en vrac ou qui sont cachés dans les tiroirs, lesquels utilise-je vraiment? Et là, à part mon inséparable ordi, mon matériel à dessin, mon lit et mes fringues (oui quand même), je me suis rendue compte que tout le reste m'étais totalement superflu.
L'apprenti minimaliste commence par le désencombrement. Le dé-sen-com-bre-ment. Le radical.
Ni une, ni deux, j'ai ouvert un énorme sac poubelle (volé à l'APHP mais passons) et j'ai jeté à l'intérieur tous les objets dont la charge me pesaient inconsciemment sur les épaules. A la benne les crayons de couleurs tout pourris qui stagnent depuis une éternité dans la trousse Didel toute usée, zou les magazines qui prennent une place monumentale depuis que je suis abonnée, que je n'ai lu qu'une seule fois et que je ne relirai jamais, qui me narguent depuis dix ans, dehors l'enceinte ancienne génération qui ne fonctionne qu'avec un câble jack! Et oui, le bluetooth c'est so hype maintenant, et même, je ne l'utilisais jamais et elle était moche. Pareil pour ce collier immonde en toc, pareil pour ces portes-clefs qui datent de mathusalem. Ahhh, jeter est une renaissance.
Vraiment. Une addiction pure.
Malgré tout, le geste est très vite stoppé par une sorte de culpabilité rose bonbon qui nous prend à la gorge. Cette éco-cup qui prend la poussière est celle de mon premier wei. Ces cartes postales sont quand même sympas même si je ne les regarde jamais. Et ne parlons même pas des cartes pokemons... C'est un enfer... Bon, j'ai quand même réussi à jeter des dizaines de petites gommes toute dégueu, mais le travail est vraiment, VRAIMENT loin d'être achevé. Vivre uniquement avec les objets que nous aimons ou qui nous sont utiles, peu importe la connotation sociale ou la valeur financière de ces derniers, est un vrai tour de force qui s'inscrit dans une personnalité affirmée... Je crois que je ne suis pas encore arrivée à ce stade là.
Exemple tout bête: les pierres. Oui, oui... J'en ai découvert quelques unes dans un tiroir, et j'avais complètement oublié et leur origine et leur existence. Pour dire un peu mon manque de reconnaissance envers celui qui me les avait offert. Bref. Ces pierres, je voulais les jeter, sauf que ma mère est arrivée... "Tu ne vas pas jeter des pierres, c'est de l'ignorance!", "C'est beau une pierre! C'est de valeur!", "Les pierres, c'est bon pour l'intériorisation, pour méditer, pour..." blabla. Là j'ai un peu accusé le coup, et c'est presque de mauvaise grâce que j'ai suspendu mon geste qui les aurait mis helico presto dans la bouche affamée du sac poubelle. Ainsi, ces pierres, je n'en ai absolument pas besoin, mais je les garde en raison de leur pseudo valeur/ utilité. Soit. Je me suis vengée en jetant la boîte de mon ordi à la place. Je me demande même parfois pourquoi je l'ai gardé si longtemps 😂
Une autre expérience difficile qui m'a fendu le coeur: jeter ma boîte à musique qui a accompagné toute mon enfance... je me souviens encore de cette dernière note brisée qui a retenti lorsque je l'ai bazardé... j'ai failli plonger toute entière dans la poubelle pour la récupérer. Mais j'ai tenu. Vraiment, c'était une torture!!
Mon expérience minimaliste ne fait que commencer... J'ai encore beaucoup de choses à découvrir sans doute, mais je suis pour l'instant en adéquation totale avec cette philosophie de vie qui me correspond. Nous avons elle et moi la même fréquence de vibration 😛
A plus tard pour de nouvelles expériences minimalistes.........
Le genre de découverte qui fait totalement changer d'habitudes de vie.
Qui fait prendre conscience.
L'autre jour, je ne sais par quelles divagations internet, je me suis retrouvée sur un blog parlant du minimalisme. Un courant qui véhicule une façon de vivre à l'antipode de ce que veut la société de consommation: vivre avec uniquement les choses qui nous sont utiles. Oui. C'est ça. Le slogan? Less is more. Quelque chose qui se traduit très mal en français, mais dont on saisit l'idée générale!
En lisant ces lignes, j'ai appris que le minimaliste vivait uniquement avec les objets qui avaient une utilité démontrée (par le genre d'objets que l'on garde avec le "au cas où" en tête, et qu'en fin de compte on laisse pourrir pendant dix ans dans le placard) ou une valeur affective très forte (un ou deux livres qui nous ont marqué, un tableau, que sais-je... en tout cas, il ne s'agit pas des cadeaux de tata Georgette que l'on conserve plus par scrupule culpabilisant que par joie de posséder).
Et là, j'ai eu une petite pensée confuse pour le capharnaüm catastrophique de ma chambre: parmi tous ces objets qui trônent en vrac ou qui sont cachés dans les tiroirs, lesquels utilise-je vraiment? Et là, à part mon inséparable ordi, mon matériel à dessin, mon lit et mes fringues (oui quand même), je me suis rendue compte que tout le reste m'étais totalement superflu.
L'apprenti minimaliste commence par le désencombrement. Le dé-sen-com-bre-ment. Le radical.
Ni une, ni deux, j'ai ouvert un énorme sac poubelle (volé à l'APHP mais passons) et j'ai jeté à l'intérieur tous les objets dont la charge me pesaient inconsciemment sur les épaules. A la benne les crayons de couleurs tout pourris qui stagnent depuis une éternité dans la trousse Didel toute usée, zou les magazines qui prennent une place monumentale depuis que je suis abonnée, que je n'ai lu qu'une seule fois et que je ne relirai jamais, qui me narguent depuis dix ans, dehors l'enceinte ancienne génération qui ne fonctionne qu'avec un câble jack! Et oui, le bluetooth c'est so hype maintenant, et même, je ne l'utilisais jamais et elle était moche. Pareil pour ce collier immonde en toc, pareil pour ces portes-clefs qui datent de mathusalem. Ahhh, jeter est une renaissance.
Vraiment. Une addiction pure.
Malgré tout, le geste est très vite stoppé par une sorte de culpabilité rose bonbon qui nous prend à la gorge. Cette éco-cup qui prend la poussière est celle de mon premier wei. Ces cartes postales sont quand même sympas même si je ne les regarde jamais. Et ne parlons même pas des cartes pokemons... C'est un enfer... Bon, j'ai quand même réussi à jeter des dizaines de petites gommes toute dégueu, mais le travail est vraiment, VRAIMENT loin d'être achevé. Vivre uniquement avec les objets que nous aimons ou qui nous sont utiles, peu importe la connotation sociale ou la valeur financière de ces derniers, est un vrai tour de force qui s'inscrit dans une personnalité affirmée... Je crois que je ne suis pas encore arrivée à ce stade là.
Exemple tout bête: les pierres. Oui, oui... J'en ai découvert quelques unes dans un tiroir, et j'avais complètement oublié et leur origine et leur existence. Pour dire un peu mon manque de reconnaissance envers celui qui me les avait offert. Bref. Ces pierres, je voulais les jeter, sauf que ma mère est arrivée... "Tu ne vas pas jeter des pierres, c'est de l'ignorance!", "C'est beau une pierre! C'est de valeur!", "Les pierres, c'est bon pour l'intériorisation, pour méditer, pour..." blabla. Là j'ai un peu accusé le coup, et c'est presque de mauvaise grâce que j'ai suspendu mon geste qui les aurait mis helico presto dans la bouche affamée du sac poubelle. Ainsi, ces pierres, je n'en ai absolument pas besoin, mais je les garde en raison de leur pseudo valeur/ utilité. Soit. Je me suis vengée en jetant la boîte de mon ordi à la place. Je me demande même parfois pourquoi je l'ai gardé si longtemps 😂
Une autre expérience difficile qui m'a fendu le coeur: jeter ma boîte à musique qui a accompagné toute mon enfance... je me souviens encore de cette dernière note brisée qui a retenti lorsque je l'ai bazardé... j'ai failli plonger toute entière dans la poubelle pour la récupérer. Mais j'ai tenu. Vraiment, c'était une torture!!
Mon expérience minimaliste ne fait que commencer... J'ai encore beaucoup de choses à découvrir sans doute, mais je suis pour l'instant en adéquation totale avec cette philosophie de vie qui me correspond. Nous avons elle et moi la même fréquence de vibration 😛
A plus tard pour de nouvelles expériences minimalistes.........
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