Hello everyone!
Today, we are going to talk about...
Okok j'arrête là, de toute façon je pourrais jamais faire tout un article en anglais, c'est contre nature pour moi 😛
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui je vous parle d'un livre particulier... Servir froid, de Joe Abercrombie! (oui, comme la marque)
Petit point sur l'auteur, que je ne connaissais pas! (j'aime bien choisir mes livres uniquement avec le résumé, sans aucun préavis... hehe...): écrivain anglais de fantasy qui est né en 1974. C'est un romancier et nouvelliste qui a reçu une distinction: prix Locus de la meilleure nouvelle longue 2015, qui récompense Tough Times All Over. Il a écrit deux trilogies, et des romans indépendants, dont l'un d'eux est Servir froid.
Avis sur la lecture:
C'est l'histoire d'une vengeance comme on peut les aimer. L'histoire d'une femme trahie et laissée pour morte, qui réussit à survivre malgré son corps mutilé, et qui porte dans le coeur la flamme sombre de la revanche. Elle veut tuer tous ceux qui l'ont trompée, et cette volonté l'amène à s'entourer de personnalités louches (des assassins, des empoisonneurs, des maîtres de la torture, entre autres😛).
L'intrigue est intéressante et les rebondissements sont fréquents; le style d'écriture très fluide laisse place à une action bienvenue: dans ce roman, les descriptions infinissables et la stagnation sont aux abonnés absents, ce qui permet une lecture vraiment agréable (je suis particulièrement sensible sur ce point en raison de mes lectures actuelles... j'ai nommé le fabuleux mais terrible Proust, dont l'oeuvre est peu orientée vers l'action...😛). Les dialogues ne manquent pas de mordant non plus (ce qui est un vrai plus!), et finalement, même si les personnages nous paraissent exécrables, ils sont si bien travaillés qu'ils en deviennent réellement attachants. Il y a peu de personnages stéréotypés, voire aucun. Tous ont leurs habitudes particulières (parfois étranges... #Cordial), leur rapport au monde, leur morale (ou leur absence de morale).
C'est un humour noir que l'auteur semble préférer. Tous les clichés de la fantasy sont méthodiquement démontés. Pas de scènes épiques, ni de héroïnes belles, vertueuses, courageuses, vierges et nobles, pas de héros sans peurs qui les délivrent, pas d'objets qui ont le pouvoir de sauver la face du monde. Ca fait du bien. Par moments, cependant, la volonté de l'auteur à tuer voire gâcher tout moment épique fait mal au coeur. Je parle notamment de la fois où Monzza, la personnage principale, assiste à un discours ou à un autre événement dramatique par son avénement, et où l'auteur prend un malin plaisir à décrire une fiente qui tombe juste à côté de l'orateur...
Par ailleurs, certaines scènes à caractère sexuel m'ont parues déplacées, ainsi que la description de toutes les blessures horribles de Monzza ... Pour vrai, je me suis sentie mal au point de devoir respirer quelques minutes et maîtriser ainsi mon nerf vague qui m'envoyait des messages de mal de ventre!!
Mais dans l'ensemble, je suis plutôt contente de cette découverte, les péripéties sont bien menées, avec des rebondissements très inattendus (la scène finale entre Morover (je sais plus le nom exact de l'empoisonneur...) et son apprentie particulièrement!)
Je lirai sûrement d'autres textes de cet auteur!
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Okok j'arrête là, de toute façon je pourrais jamais faire tout un article en anglais, c'est contre nature pour moi 😛
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui je vous parle d'un livre particulier... Servir froid, de Joe Abercrombie! (oui, comme la marque)
Petit point sur l'auteur, que je ne connaissais pas! (j'aime bien choisir mes livres uniquement avec le résumé, sans aucun préavis... hehe...): écrivain anglais de fantasy qui est né en 1974. C'est un romancier et nouvelliste qui a reçu une distinction: prix Locus de la meilleure nouvelle longue 2015, qui récompense Tough Times All Over. Il a écrit deux trilogies, et des romans indépendants, dont l'un d'eux est Servir froid.
Avis sur la lecture:
C'est l'histoire d'une vengeance comme on peut les aimer. L'histoire d'une femme trahie et laissée pour morte, qui réussit à survivre malgré son corps mutilé, et qui porte dans le coeur la flamme sombre de la revanche. Elle veut tuer tous ceux qui l'ont trompée, et cette volonté l'amène à s'entourer de personnalités louches (des assassins, des empoisonneurs, des maîtres de la torture, entre autres😛).
L'intrigue est intéressante et les rebondissements sont fréquents; le style d'écriture très fluide laisse place à une action bienvenue: dans ce roman, les descriptions infinissables et la stagnation sont aux abonnés absents, ce qui permet une lecture vraiment agréable (je suis particulièrement sensible sur ce point en raison de mes lectures actuelles... j'ai nommé le fabuleux mais terrible Proust, dont l'oeuvre est peu orientée vers l'action...😛). Les dialogues ne manquent pas de mordant non plus (ce qui est un vrai plus!), et finalement, même si les personnages nous paraissent exécrables, ils sont si bien travaillés qu'ils en deviennent réellement attachants. Il y a peu de personnages stéréotypés, voire aucun. Tous ont leurs habitudes particulières (parfois étranges... #Cordial), leur rapport au monde, leur morale (ou leur absence de morale).
C'est un humour noir que l'auteur semble préférer. Tous les clichés de la fantasy sont méthodiquement démontés. Pas de scènes épiques, ni de héroïnes belles, vertueuses, courageuses, vierges et nobles, pas de héros sans peurs qui les délivrent, pas d'objets qui ont le pouvoir de sauver la face du monde. Ca fait du bien. Par moments, cependant, la volonté de l'auteur à tuer voire gâcher tout moment épique fait mal au coeur. Je parle notamment de la fois où Monzza, la personnage principale, assiste à un discours ou à un autre événement dramatique par son avénement, et où l'auteur prend un malin plaisir à décrire une fiente qui tombe juste à côté de l'orateur...
Par ailleurs, certaines scènes à caractère sexuel m'ont parues déplacées, ainsi que la description de toutes les blessures horribles de Monzza ... Pour vrai, je me suis sentie mal au point de devoir respirer quelques minutes et maîtriser ainsi mon nerf vague qui m'envoyait des messages de mal de ventre!!
Mais dans l'ensemble, je suis plutôt contente de cette découverte, les péripéties sont bien menées, avec des rebondissements très inattendus (la scène finale entre Morover (je sais plus le nom exact de l'empoisonneur...) et son apprentie particulièrement!)
Je lirai sûrement d'autres textes de cet auteur!
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