Erik Orsenna, né en 1947, a fait des études de philosophie et de sciences politiques, pour finalement s'engager sur la voie de l'économie, où il fera onze années d'enseignements et de recherches. Il consacre, chaque jour, deux heures à l'écriture malgré tout, et écrit de nombreux romans. En 1998, il rejoint l'Académie française. Ses sujets d'inspiration, il les trouve dans la mer, les voyages, la musique.
Il a écrit plusieurs livres à propos de la langue française, petits livres mettant en scène cet éloge qu'il adresse au langage qui est le nôtre. Dans cette série "l'île de la Grammaire", on retrouve notamment La révolte des accents, La grammaire est une chanson douce - Les chevaliers du Subjonctifs, et surtout, le livre dont je vais vous parler à présent, La fabrique des mots!
Petit livre très très rapide à lire, écrit dans un style simple, l'ouvrage assorti de jolies illustrations semble plus s'adresser aux enfants qu'aux adultes. Il est question d'un dictateur qui, pour empêcher aux habitants de son île de perdre du temps en vains bavardages, décide de... tuer le vocabulaire, le réduire à son extrême, le compacter de manière à ne garder que douze verbes, uniques autorisés, sous peine d'amende pour usage d'un autre mot.
C'est le début d'une révolte, d'une mise en place de protections pour les mots chassés. Le message de l'importance de la conservation de la richesse du vocabulaire, l'origine des mots avec leur étymologie (tout plein sont étrangers!) passent sans problème. C'est plaisant à lire.
Il a écrit plusieurs livres à propos de la langue française, petits livres mettant en scène cet éloge qu'il adresse au langage qui est le nôtre. Dans cette série "l'île de la Grammaire", on retrouve notamment La révolte des accents, La grammaire est une chanson douce - Les chevaliers du Subjonctifs, et surtout, le livre dont je vais vous parler à présent, La fabrique des mots!
Petit livre très très rapide à lire, écrit dans un style simple, l'ouvrage assorti de jolies illustrations semble plus s'adresser aux enfants qu'aux adultes. Il est question d'un dictateur qui, pour empêcher aux habitants de son île de perdre du temps en vains bavardages, décide de... tuer le vocabulaire, le réduire à son extrême, le compacter de manière à ne garder que douze verbes, uniques autorisés, sous peine d'amende pour usage d'un autre mot.
C'est le début d'une révolte, d'une mise en place de protections pour les mots chassés. Le message de l'importance de la conservation de la richesse du vocabulaire, l'origine des mots avec leur étymologie (tout plein sont étrangers!) passent sans problème. C'est plaisant à lire.
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